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Um poema às quartas

Belo Belo

Belo belo belo,
Tenho tudo quanto quero.

Tenho o fogo de constelações extintas há milênios.
E o risco brevíssimo — que foi? passou — de tantas estrelas cadentes.

A aurora apaga-se,
E eu guardo as mais puras lágrimas da aurora.

O dia vem, e dia adentro
Continuo a possuir o segredo grande da noite.

Belo belo belo,
Tenho tudo quanto quero.

Não quero o êxtase nem os tormentos.
Não quero o que a terra só dá com trabalho.

As dádivas dos anjos são inaproveitáveis:
Os anjos não compreendem os homens.

Não quero amar,
Não quero ser amado.
Não quero combater,
Não quero ser soldado.

— Quero a delícia de poder sentir as coisas mais simples.

Um poema às quartas

Le cimetière marin

Ce toit tranquille, où marchent des colombes,
Entre les pins palpite, entre les tombes;
Midi le juste y compose de feux
La mer, la mer, toujours recommencee
O récompense après une pensée
Qu’un long regard sur le calme des dieux!

Quel pur travail de fins éclairs consume
Maint diamant d’imperceptible écume,
Et quelle paix semble se concevoir!
Quand sur l’abîme un soleil se repose,
Ouvrages purs d’une éternelle cause,
Le temps scintille et le songe est savoir.

Stable trésor, temple simple à Minerve,
Masse de calme, et visible réserve,
Eau sourcilleuse, Oeil qui gardes en toi
Tant de sommeil sous une voile de flamme,
O mon silence!… Édifice dans l’ame,
Mais comble d’or aux mille tuiles, Toit!

Temple du Temps, qu’un seul soupir résume,
À ce point pur je monte et m’accoutume,
Tout entouré de mon regard marin;
Et comme aux dieux mon offrande suprême,
La scintillation sereine sème
Sur l’altitude un dédain souverain.

Comme le fruit se fond en jouissance,
Comme en délice il change son absence
Dans une bouche où sa forme se meurt,
Je hume ici ma future fumée,
Et le ciel chante à l’âme consumée
Le changement des rives en rumeur.

Beau ciel, vrai ciel, regarde-moi qui change!
Après tant d’orgueil, après tant d’étrange
Oisiveté, mais pleine de pouvoir,
Je m’abandonne à ce brillant espace,
Sur les maisons des morts mon ombre passe
Qui m’apprivoise à son frêle mouvoir.

L’âme exposée aux torches du solstice,
Je te soutiens, admirable justice
De la lumière aux armes sans pitié!
Je te tends pure à ta place première,
Regarde-toi!… Mais rendre la lumière
Suppose d’ombre une morne moitié.

O pour moi seul, à moi seul, en moi-même,
Auprès d’un coeur, aux sources du poème,
Entre le vide et l’événement pur,
J’attends l’écho de ma grandeur interne,
Amère, sombre, et sonore citerne,
Sonnant dans l’âme un creux toujours futur!

Sais-tu, fausse captive des feuillages,
Golfe mangeur de ces maigres grillages,
Sur mes yeux clos, secrets éblouissants,
Quel corps me traîne à sa fin paresseuse,
Quel front l’attire à cette terre osseuse?
Une étincelle y pense à mes absents.

Fermé, sacré, plein d’un feu sans matière,
Fragment terrestre offert à la lumière,
Ce lieu me plaît, dominé de flambeaux,
Composé d’or, de pierre et d’arbres sombres,
Où tant de marbre est tremblant sur tant d’ombres;
La mer fidèle y dort sur mes tombeaux!

Chienne splendide, écarte l’idolâtre!
Quand solitaire au sourire de pâtre,
Je pais longtemps, moutons mystérieux,
Le blanc troupeau de mes tranquilles tombes,
Éloignes-en les prudentes colombes,
Les songes vains, les anges curieux!

Ici venu, l’avenir est paresse.
L’insecte net gratte la sécheresse;
Tout est brûlé, défait, reçu dans l’air
A je ne sais quelle sévère essence…
La vie est vaste, étant ivre d’absence,
Et l’amertume est douce, et l’esprit clair.

Les morts cachés sont bien dans cette terre
Qui les réchauffe et sèche leur mystère.
Midi là-haut, Midi sans mouvement
En soi se pense et convient à soi-même
Tête complète et parfait diadème,
Je suis en toi le secret changement.

Tu n’as que moi pour contenir tes craintes!
Mes repentirs, mes doutes, mes contraintes
Sont le défaut de ton grand diamant!…
Mais dans leur nuit toute lourde de marbres,
Un peuple vague aux racines des arbres
A pris déjà ton parti lentement.

Ils ont fondu dans une absence épaisse,
L’argile rouge a bu la blanche espèce,
Le don de vivre a passé dans les fleurs!
Où sont des morts les phrases familières,
L’art personnel, les âmes singulières?
La larve file où se formaient les pleurs.

Les cris aigus des filles chatouillées,
Les yeux, les dents, les paupières mouillées,
Le sein charmant qui joue avec le feu,
Le sang qui brille aux lèvres qui se rendent,
Les derniers dons, les doigts qui les défendent,
Tout va sous terre et rentre dans le jeu!

Et vous, grande âme, espérez-vous un songe
Qui n’aura plus ces couleurs de mensonge
Qu’aux yeux de chair l’onde et l’or font ici?
Chanterez-vous quand serez vaporeuse?
Allez! Tout fuit! Ma présence est poreuse,
La sainte impatience meurt aussi!

Maigre immortalité noire et dorée,
Consolatrice affreusement laurée,
Qui de la mort fais un sein maternel,
Le beau mensonge et la pieuse ruse!
Qui ne connaît, et qui ne les refuse,
Ce crâne vide et ce rire éternel!

Pères profonds, têtes inhabitées,
Qui sous le poids de tant de pelletées,
Êtes la terre et confondez nos pas,
Le vrai rongeur, le ver irréfutable
N’est point pour vous qui dormez sous la table,
Il vit de vie, il ne me quitte pas!

Amour, peut-être, ou de moi-même haine?
Sa dent secrète est de moi si prochaine
Que tous les noms lui peuvent convenir!
Qu’importe! Il voit, il veut, il songe, il touche!
Ma chair lui plaît, et jusque sur ma couche,
À ce vivant je vis d’appartenir!

Zénon! Cruel Zénon! Zénon d’Êlée!
M’as-tu percé de cette flèche ailée
Qui vibre, vole, et qui ne vole pas!
Le son m’enfante et la flèche me tue!
Ah! le soleil… Quelle ombre de tortue
Pour l’âme, Achille immobile à grands pas!

Non, non!… Debout! Dans l’ère successive!
Brisez, mon corps, cette forme pensive!
Buvez, mon sein, la naissance du vent!
Une fraîcheur, de la mer exhalée,
Me rend mon âme… O puissance salée!
Courons à l’onde en rejaillir vivant.

Oui! grande mer de delires douée,
Peau de panthère et chlamyde trouée,
De mille et mille idoles du soleil,
Hydre absolue, ivre de ta chair bleue,
Qui te remords l’étincelante queue
Dans un tumulte au silence pareil

Le vent se lève!… il faut tenter de vivre!
L’air immense ouvre et referme mon livre,
La vague en poudre ose jaillir des rocs!
Envolez-vous, pages tout éblouies!
Rompez, vagues! Rompez d’eaux rejouies
Ce toit tranquille où picoraient des focs!

O Cemitério Marinho
Esse teto tranqüilo, onde andam pombas,
Palpita entre pinheiros, entre túmulos.
O meio-dia justo nele incende
O mar, o mar recomeçando sempre.
Oh, recompensa, após um pensamento,
Um longo olhar sobre a calma dos deuses!

Que lavor puro de brilhos consome
Tanto diamante de indistinta espuma
E quanta paz parece conceber-se!
Quando repousa sobre o abismo um sol,
Límpidas obras de uma eterna causa
Fulge oTempo e o Sonho é sabedoria.

Tesouro estável, templo de Minerva,
Massa de calma e nítida reserva,
Água franzida, Olho que em ti escondes
Tanto de sono sob um véu de chama,
-Ó meu silêncio!… Um edifício na alma,
Cume dourado de mil, telhas, Teto!

Templo do Templo, que um suspiro exprime,
Subo a este ponto puro e me acostumo,
Todo envolto por meu olhar marinho.
E como aos deuses dádiva suprema,
O resplendor solar sereno esparze
Na altitude um desprezo soberano.

Como em prazer o fruto se desfaz,
Como em delícia muda sua ausência
Na boca onde perece sua forma,
Aqui aspiro meu futuro fumo,
Quando o céu canta à alma consumida
A mudança das margens em rumor.

Belo céu, vero céu, vê como eu mudo!
Depois de tanto orgulho e tanta estranha
Ociosidade – cheia de poder –
Eu me abandono a esse brilhante espaço,
Por sobre as tumbas minha sombra passa
E a seu frágil mover-se me habitua.

A alma expondo-se às tochas do solstício,
Eu te afronto, magnífica justiça
Da luz, da luz armada sem piedade!
E te devolvo pura à tua origem:
Contempla-te!… Mas devolver a luz
Supõe de sombra outra metade morna.

Oh, para mim, somente a mim, em mim,
Junto ao peito, nas fontes do poema,
Entre o vazio e o puro acontecer,
De minha interna grandeza o eco espero,
Sombria, amarga e sonora cisterna
– Côncavo som, futuro, sempre, na alma.

Sabes tu, prisioneiro das folhagens,
Golfo roedor de tão finos gradis,
Claros segredos para os olhos cegos
Que corpo a um fim ocioso me compele,
Que fronte o atrai a tal rincão de ossadas?
Um lampejo aqui pensa em meus ausentes.

Sacro, encerrando um fogo sem matéria,
Pouca de terra oferecida à luz,
Prezo este sítio, que dominam tochas,
Composto de ouro, pedras e ciprestes,
Onde mármores tremem sobre sombras.
O mar lá dorme, fiel, sobre meus túmulos.

Cadela esplêndida, afugenta o idólatra!
Quando, sorriso de pastor, sozinho
Apascento carneiros misteriosos
– Branco rebanho de tranqüilos túmulos –
Afasta dele as pombas temerosas
Os sonhos vãos, os anjos indiscretos.

Aqui vindo, o futuro é indolência.
Nítido inseto escarva a sequidão;
Tudo queimado está desfeito e no ar
Se perde em não sei que severa essência,
Faz-se a amargura doce e claro o espírito.

Os mortos estão bem, sob esta terra
Que os aquece e resseca seu mistério.
O meio-dia no alto, o meio-dia
Quedo se pensa em si e a si convém.
Fronte completa e límpido diadema,
Eu sou em ti recôndita mudança!

Eu, somente eu, contenho os teus temores!
Meus pesares, limitações e dúvidas
São a falha de teu grande diamante…
Em sua noite grávida de mármores,
Entanto, um povo errante entre as raízes
Tomou já teu partido, lentamente.

Dissolveu-se na mais espessa ausência;
Bebeu vermelho barro a branca espécie;
Passou às flores o dom de viver.
Dos mortos, onde as frases familiares,
A arte pessoal, as almas singulares?
Tece a larva onde lágrimas nasciam.

O riso agudo de afagadas jovens,
Olhos e dentes, pálpebras molhadas,
O seio ousado desafiando o fogo,
Sangue a brilhar nos lábios que se rendem,
Últímos dons e dedos que os defendem
– Tudo se enterra e ao jogo outra vez volta.

E tu, grande alma, acaso um sonho esperas,
Despido, então, das cores de mentira
Que a estes meus olhos a onda e o ouro mostram?
Cantarás, quando fores vaporosa?
Tudo flui! Porosa é minha presença;
A sagrada impaciência também morre.

Magra imortalidade negra e de ouro,
Consoladora com horror laureada,
Que seio maternal fazes da morte
– O belo engano, a astúcia mais piedosa!
Quem não conhece e quem não repudia
Esse crânio vazio, o riso eterno?

Pais profundos, cabeças desertadas,
Que sob o peso de tantas pàzadas
Terra sois, confundindo os nossos passos!
O verdadeiro verme, irrefutável,
Não para vós existe, sob a lousa
Ele de vida vive e não me deixa.

Amor, talvez? Talvez ódio a mim mesmo?
Seu dente oculto está de mim tão próximo
Que qualquer nome, acaso, lhe convém.
Que importa!… Ele vê, quer, sonha, ele toca:
Minha carne lhe agrada, e até no leito
Vivo de pertencer a este vivente.

Zenão, cruel! Zenão, Zenão de Eléia!
Feriste-me com tua flecha alada,
Que vibra, voa e que não voa nunca.
O som engendra-me e a flecha me mata!
O sol… Ah, que sombra de tartaruga
Para a alma, Aquiles quedo e tão ligeiro!

Não, não!… De pé! No instante sucessivo!
Rompe meu corpo, a forma pensativa!
Bebe meu seio, o vento que renasce!
Esta frescura a exalar-se do mar
A alma devolve-me… Ó, poder salgado!
Corramos à onda para reviver!

Sim, grande mar dotado de delírios,
Pele mosqueada, clâmide furada
Por incontáveis ídolos do sol,
Hidra absoluta, ébria de carne azul,
Que te mordes a fulgurante cauda
Num tumulto ao silêncio parecido,

Ergue-se o vento! Há que tentar viver!
O sopro imenso abre e fecha meu livro,
A vaga em pó saltar ousa das rochas!
Voai páginas claras, deslumbradas!
Rompei vagas, rompei contentes o
Teto tranqüilo, onde bicavam velas!

Trad. de Darcy Damasceno e Roberto AIvim Confia

Um poema às quartas

Über die Verführung von Engeln

Engel verführt man gar nicht oder schnell.
Verzieh ihn einfach in den Hauseingang
Steck ihm die Zunge in den Mund und lang
Ihm untern Rock, bis er sich naß macht, stell
Ihn das Gesicht zur Wand, heb ihm den Rock
Und fick ihn. Stöhnt er irgendwie beklommen
Dann halt ihn fest und laß ihn zweimal kommen
Sonst hat er dir am Ende einen Schock.

Ermahn ihn, daß er gut den Hintern schwenkt
Heiß ihn dir ruhig an die Hoden fassen
Sag ihm, er darf sich furchtlos fallen lassen
Dieweil er zwischen Erd und Himmel hängt —

Doch schau ihm nicht beim Ficken ins Gesicht
Und seine Flügel, Mensch, zerdrück sie nicht.

DA SEDUÇÃO DOS ANJOS

Anjos seduzem-se: nunca ou a matar.
Puxa-o só para dentro de casa e mete –
– Lhe a língua na boca e os dedos sem frete
Por baixo da saia até se molhar.

Vira-o contra a parede, ergue-lhe a saia
E fode-o. Se gemer, algo crispado
Segura-o bem, fá-lo vir-se em dobrado
P’ra que do choque no fim te não caia.

Exorta-o a que agite bem o cu
Manda-o tocar-te os guizos atrevido
Diz que ousar na queda lhe é permitido

Desde que entre o céu e a terra flutue –
Mas não o olhes na cara enquanto fodes
E as asas, rapaz, não lhas amarrotes.

(Tradução de Aires Graça)

Um poema às quartas

Boi Morto

Como em turvas águas de enchente,
Me sinto a meio submergido
Entre destroços do presente
Divido, subdividido,
Onde rola, enorme, o boi morto,

Boi morto, boi morto, boi morto.

Árvore da paisagem calma,
Convosco – altas tão marginais!
Fica a alma, a atônita alma,
Atônita para jamais.
Que o corpo, esse vai com o boi morto,

Boi morto, boi morto, boi morto.

Boi morto, boi desconhecido,
Boi espantosamente, boi
Morto, sem forma ou sentido
Ou significado. O que foi
Ninguém sabe. Agora é boi morto,

Boi morto, boi morto, boi morto.

Um poema às quartas

A Morte do Leiteiro

Há pouco leite no país
é preciso entregá-lo cedo.
Há muita sede no país,
é preciso entregá-lo cedo.
Há no país uma legenda,
que ladrão se mata com tiro.

Então o moço que é leiteiro
de madrugada com sua lata
sai correndo e distribuindo
leite bom para gente ruim.
Sua lata, suas garrafas,
seus sapatos de borracha
vão dizendo aos homens no sono
que alguém acordou cedinho
e veio do último subúrbio
trazer o leite mais frio
e mais alvo da melhor vaca
para todos criarem força
na luta brava da cidade.

Na mão a garrafa branca
não tem tempo de dizer
as coisas que lhe atribuo
nem o moço leiteiro ignaro.
morador na Rua Namur,
empregado no entreposto
Com 21 anos de idade,
sabe lá o que seja impulso
de humana compreensão.
E já que tem pressa, o corpo
vai deixando à beira das casas
uma pequena mercadoria.

E como a porta dos fundos
também escondesse gente
que aspira ao pouco de leite
disponível em nosso tempo,
avancemos por esse beco,
peguemos o corredor,
depositemos o litro…
Sem fazer barulho, é claro,
que barulho nada resolve.

Meu leiteiro tão sutil
de passo maneiro e leve,
antes desliza que marcha.
É certo que algum rumor
sempre se faz: passo errado,
vaso de flor no caminho,
cão latindo por princípio,
ou um gato quizilento.
E há sempre um senhor que acorda,
resmunga e torna a dormir.

Mas este entrou em pânico
(ladrões infestam o bairro),
não quis saber de mais nada.
O revólver da gaveta
saltou para sua mão.
Ladrão? se pega com tiro.
Os tiros na madrugada
liquidaram meu leiteiro.
Se era noivo, se era virgem,
se era alegre, se era bom,
não sei,
é tarde para saber.

Mas o homem perdeu o sono
de todo, e foge pra rua.
Meu Deus, matei um inocente.
Bala que mata gatuno
também serve pra furtar
a vida de nosso irmão.
Quem quiser que chame médico,
polícia não bota a mão
neste filho de meu pai.
Está salva a propriedade.
A noite geral prossegue,
a manhã custa a chegar,
mas o leiteiro
estatelado, ao relento,
perdeu a pressa que tinha.

Da garrafa estilhaçada.
no ladrilho já sereno
escorre uma coisa espessa
que é leite, sangue… não sei
Por entre objetos confusos,
mal redimidos da noite,
duas cores se procuram,
suavemente se tocam,
amorosamente se enlaçam,
formando um terceiro tom
a que chamamos aurora.

Um poema às quartas

A morte a cavalo,

A cavalo de galope
a cavalo de galope
a cavalo de galope
lá vem a morte chegando.

A cavalo de galope
a cavalo de galope
a morte numa laçada
vai levando meus amigos.

A cavalo de galope
depois de levar meus pais
a morte sem prazo ou norte
vai levando meus irmãos.

A morte sem avisar
a cavalo de galope
sem dar tempo de escondê-los
vai levando meus amores.

A morte desembestada
com quatro patas de ferro
a cavalo de galope
foi levando minha vida.

A morte de tão depressa
nem repara no que fez.
A cavalo de galope
a cavalo de galope

me deixou sobrante e oco.

Um poema às quartas

Rondó dos Cavalinhos

Os cavalinhos correndo,
E nós, cavalões, comendo…
Tua beleza, Esmeralda,
Acabou me enlouquecendo.

Os cavalinhos correndo,
E nós, cavalões, comendo…
O sol tão claro lá fora
E em minhalma — anoitecendo!

Os cavalinhos correndo,
E nós, cavalões, comendo…
Alfonso Reys partindo,
E tanta gente ficando…

Os cavalinhos correndo,
E nós, cavalões, comendo…
A Itália falando grosso,
A Europa se avacalhando…

Os cavalinhos correndo,
E nós, cavalões, comendo…
O Brasil politicando,
Nossa! A poesia morrendo…
O sol tão claro lá fora,
O sol tão claro, Esmeralda,
E em minhalma — anoitecendo!

Um poema às quartas

Teresa

A primeira vez que vi Teresa
Achei que ela tinha pernas estúpidas
Achei também qua a cara parecia uma perna

Quando vi Teresa de novo
Achei que os olhos eram muito mais velhos que o resto do corpo
(Os olhos nasceram e ficaram dez anos esperando que o resto do corpo nascesse)

Da terceira vez não vi mais nada
Os céus se misturaram com a terra
E o espírito de Deus voltou a se mover sobre a face das águas.

Um poema às quartas

Pneumotórax

Febre, hemoptise, dispnéia e suores noturnos.
A vida inteira que podia ter sido e que não foi.
Tosse, tosse, tosse.

Mandou chamar o médico:
– Diga trinta e três.
– Trinta e três… trinta e três… trinta e três…
– Respire.

– O senhor tem uma escavação no pulmão esquerdo e o pulmão direito infiltrado.
– Então, doutor, não é possível tentar o pneumotórax?
– Não. A única coisa a fazer é tocar um tango argentino.

Um poema às quartas

Human Family

I note the obvious differences
in the human family.
Some of us are serious,
some thrive on comedy.

Some declare their lives are lived
as true profundity,
and others claim they really live
the real reality.

The variety of our skin tones
can confuse, bemuse, delight,
brown and pink and beige and purple,
tan and blue and white.

I’ve sailed upon the seven seas
and stopped in every land.
I’ve seen the wonders of the world,
not yet one common man.

I know ten thousand women
called Jane and Mary Jane,
but I’ve not seen any two
who really were the same.

Mirror twins are different
although their features jibe,
and lovers think quite different thoughts
while lying side by side.

We love and lose in China,
we weep on England’s moors,
and laugh and moan in Guinea,
and thrive on Spanish shores.

We seek success in Finland,
are born and die in Maine.
In minor ways we differ,
in major we’re the same.

I note the obvious differences
between each sort and type,
but we are more alike, my friends
than we are unalike.

We are more alike, my friends,
than we are unalike.

We are more alike, my friends,
than we are unalike.

Família Humana

Eu noto óbvias diferenças
na humana família.
Alguns somos sérios,
outros atraídos pela alegria.

Alguns declaram que suas vidas são vividas,
como verdadeira profundidade,
e outros clamam que realmente viveram
a verdadeira realidade.

A variedade de nossos tons de pele
deixa confundido, admirado, aturdido,
marrom e rosa e bege e púrpura
moreno e azul e lívido

Naveguei pelos sete mares
e parei em todo lugar,
vi as maravilhas do mundo
e ainda nem um homem vulgar.

Conheço dez mil mulheres
que Maria e Mariana são chamadas,
mas não vi quaisquer duas
que fossem realmente igualadas

Espelhos duplos são diferentes
apesar de seus traços motejados,
e amantes pensamentos bem diferentes pensam
enquanto deitados lado a lado.

Amamos e perdemos na China,
sobre as amarras da Inglaterra choramos,
e rimos e lamentamos em Guiné,
e na costa de Espanha prosperamos.

Buscamos sucesso na Finlândia
em Maine nascemos e morremos.
em coisas menores diferimos,
nas maiores nos parecemos.

Eu noto óbvias diferenças
entre cada forma e tipo,
mas somos mais iguais, meus amigos,
que desiguais.

Somos mais iguais, meus amigos,
que desiguais.

Somos mais iguais, meus amigos,
que desiguais.

(Traduzido por por Sam)

Um poema às quartas

The Dance

(held up for me by
an older man. He told me how. Showed
me. Not steps, but the fix
of muscle. A position
for myself: to move.

Duncan
told of dance. His poems
full of what we called
so long for you to be. A
dance. And all his words
ran out of it. That there
was some bright elegance
the sad meat of the body
made. Some gesture, that
if we became, for one blank moment
would turn us
into creatures of rhythm.

I want to be sung. I want
all my bones and meat hummed
against the thick floating
winter sky. I want myself
as dance. As what I am
given love, or time, or space
to feel myself.

The time of thought. The space
of actual movement. (Where they
have taken up the sea, and
keep me against my will.) I said, also,
love, being older or younger
than your world. I am given
to lying, love, call you out
now, given to feeling things
I alone create.

And let me once, create
myself. And let you, whoever
sits now breathing on my words
create a self of your own. One
that will love me.

A Dança

(explicado
por um homem mais velho. Me disse como. Me
mostrou. Não eram passos, mas
a instância do músculo. Uma posição
para mim mesmo: mover-se.

Duncan
dizia de dança. Seus poemas
cheios do que há tanto queríamos
que fosses. Uma
dança. E todas as suas palavras
saíam dali. Que havia
alguma elegância brilhante
que a carne triste do corpo
fazia. Algum gesto, que
se nos tornássemos, por um instante intenso
nos transformaria
em criaturas de ritmo.

Quero ser cantado. Quero
minha carne e todos os meus ossos murmurados
contra o flutuante céu
espesso do inverno. Me quero
dança. Como sou se
tenho amor ou tempo ou espaço
para me sentir.

O tempo do pensamento. O espaço
do movimento real. (Para onde eles
alçaram o mar e me têm
contra minha vontade.) Eu disse, também,
ama, sendo mais velho ou mais jovem

que teu mundo. Estou inclinado
a me deitar, amar, te convidar
agora, inclinado a sentir as coisas
que só eu crio.
E que eu possa uma vez criar-me
a mim mesmo. E que tu, seja quem for
sentado agora respirando minhas palavras,’
possas criar um ser somente teu. Que
vai me amar.

(Tradução: Italo Marconi Jr.)

Um poema às quartas

A poem for black hearts

For Malcolm’s eyes, when they broke
The face of some dumb white man, for
Malcolm’s hands rose to bless us
All black and strong in his image
Of ourselves, for Malcolm’s words
Fire darts, the victors tireless
Thrust, words hung above the world
Change as it may, he said it, and
For this he was killed, for saying,
And feeling, and being/change, all
Collected hot in his heart, for Malcolm’s
Heart, raising us above our filthy cities,
For his strive, and his beat, and his address
To the gray monsters of the world, for Malcolm’s
Please for your dignities, black men, for your life
Black men, for the filling of your mind
With rightiousness, for all of him dead and
Gone and vanished from us, and all of which
Cling to our speech, black god of our time
For all of him and all of yourself, look up
Black man, quit stuttering and shuffling, look up
Black man, quit whining and stooping, for all of him,
For great maltose a prince of the earth, let nothing in us rest
Until we avenge ourselves for his death, stop animals
That killed him, let us never breath a pure breath, if
We fail and white men call us faggots till the end of
The earth.

Um poema para os corações negros

Pelos olhos de Malcolm, quando quebraram a cara
de um branco estúpido.
Pelas mãos de Malcolm, erguidas, para nos abençoar,
negros e fortes na sua imagem de nós mesmos.
Pelas palavras de Malcolm, dardos de fogo, vitoriosas,
ferindo incansáveis, palavras suspensas
sobre o mundo, mudando-o como podem.
Ele disse, por isso foi assassinado, por dizer
e sentir, sendo e mudando
Todos juntos no seu coração ardente
Pelo coração de Malcolm. elevando-nos sobre
as cidades imundas.
Pelos seus passos e seu jeito e suas palavras
aos monstros cinzentos do mundo
Pelas súplicas de Malcolm por sua dignidade,
negros, por suas vidas, negros, para encher seus
espíritos de confiança.
Por tudo dele, morto a partido, sumido de
nós, e tudo dele ligado a nós para
nossa crença Deus negro de nosso tempo.
Por tudo dele e de vocês mesmos, ergam os
olhos, negros, parem de gaguejar e andar cabisbaixos,
levantem a cabeça e parem de choramingar
e se humilhar, por tudo dele,
Pelo grande Malcolm, um príncipe da terra,
não nos deixemos esmorecer
Até nos vingarmos, nós próprios, por sua morte
(estúpidos animais que o mataram), não nos deixemos
tomar fôlego, pois se cairmos os brancos nos chamarão de bichas
até o fim do mundo.

(Tradução: Italo Marconi Jr.)

Um poema às quartas

On the Pulse of Morning

A Rock, A River, A Tree
Hosts to species long since departed,
Marked the mastodon.

The dinosaur, who left dry tokens
Of their sojourn here
On our planet floor,
Any broad alarm of their hastening doom
Is lost in the gloom of dust and ages.

But today, the Rock cries out to us, clearly, forcefully,
Come, you may stand upon my
Back and face your distant destiny,
But seek no haven in my shadow.

I will give you no more hiding place down here.

You, created only a little lower than
The angels, have crouched too long in
The bruising darkness,
Have lain too long
Face down in ignorance.

Your mouths spilling words
Armed for slaughter.

The Rock cries out today, you may stand on me,
But do not hide your face.

Across the wall of the world,
A River sings a beautiful song,
Come rest here by my side.

Each of you a bordered country,
Delicate and strangely made proud,
Yet thrusting perpetually under siege.

Your armed struggles for profit
Have left collars of waste upon
My shore, currents of debris upon my breast.

Yet, today I call you to my riverside,
If you will study war no more. Come,

Clad in peace and I will sing the songs
The Creator gave to me when I and the
Tree and the stone were one.

Before cynicism was a bloody sear across your
Brow and when you yet knew you still
Knew nothing.

The River sings and sings on.

There is a true yearning to respond to
The singing River and the wise Rock.

So say the Asian, the Hispanic, the Jew
The African and Native American, the Sioux,
The Catholic, the Muslim, the French, the Greek
The Irish, the Rabbi, the Priest, the Sheikh,
The Gay, the Straight, the Preacher,
The privileged, the homeless, the Teacher.
They hear. They all hear
The speaking of the Tree.

Today, the first and last of every Tree
Speaks to humankind. Come to me, here beside the River.

Plant yourself beside me, here beside the River.

Each of you, descendant of some passed
On traveller, has been paid for.

You, who gave me my first name, you
Pawnee, Apache and Seneca, you
Cherokee Nation, who rested with me, then
Forced on bloody feet, left me to the employment of
Other seekers–desperate for gain,
Starving for gold.

You, the Turk, the Swede, the German, the Scot …
You the Ashanti, the Yoruba, the Kru, bought
Sold, stolen, arriving on a nightmare
Praying for a dream.

Here, root yourselves beside me.

I am the Tree planted by the River,
Which will not be moved.

I, the Rock, I the River, I the Tree
I am yours–your Passages have been paid.

Lift up your faces, you have a piercing need
For this bright morning dawning for you.

History, despite its wrenching pain,
Cannot be unlived, and if faced
With courage, need not be lived again.

Lift up your eyes upon
The day breaking for you.

Give birth again
To the dream.

Women, children, men,
Take it into the palms of your hands.

Mold it into the shape of your most
Private need. Sculpt it into
The image of your most public self.
Lift up your hearts
Each new hour holds new chances
For new beginnings.

Do not be wedded forever
To fear, yoked eternally
To brutishness.

The horizon leans forward,
Offering you space to place new steps of change.
Here, on the pulse of this fine day
You may have the courage
To look up and out upon me, the
Rock, the River, the Tree, your country.

No less to Midas than the mendicant.

No less to you now than the mastodon then.

Here on the pulse of this new day
You may have the grace to look up and out
And into your sister’s eyes, into
Your brother’s face, your country
And say simply
Very simply
With hope
Good morning.

NO DESPONTAR DESTE NOVO DIA

A Pedra, o Rio, a Árvore,
Anfitriões de espécies já extintas
O mastodonte, o dinossauro,
Que deixaram marcas várias
De sua passagem por aqui
No chão do nosso planeta,
A urgência do seu crepúsculo
Há muito perdida na poeira do tempo.

Mas hoje, a Pedra nos chama a nós, claramente,
Vem, fique de pé sobre mim
E mire seu destino distante,
Mas não busque abrigo em minha sombra,
Que eu não o protegerei dos dias que passam.

Você, criado inferior aos anjos,
Que tanto se habituou à escuridão
Que por tantos anos viveu
Com a cara mergulhada na ignorância
Sua boca vomitando palavras
Carregadas de ameaças homicidas.

A Pedra nos chama hoje,
Vem, fique de pé sobre mim,
Mas não esconda a sua cara.

Por detrás dos muros do mundo,
Um Rio canta um canto lindo. Ele diz,
Vem, descanse ao meu lado.

Cada um de vocês, um país sitiado,
Sofisticado e estranhamente orgulhoso
Mas movendo-se continuamente sob ameaças contínuas.
Suas intrigas fabricadas pela ganância
Deixaram montes de sujeira em minhas margens,
Ondas de detritos no meu leito.
Ainda assim eu os chamo hoje
Para que a guerra seja esquecida
Aqui ao largo do meu curso.

Vem, se aproxime em paz,
E eu cantarei o canto
Que o Criador me ensinou quando
Eu, a Árvore e a Pedra éramos um.
Antes que o cinismo fosse essa marca indelével em sua testa
E quando você ainda sabia que nada sabia.
O Rio cantava então, e ainda canta hoje.

Hoje, não há como não sentir a urgência
De responder ao canto do Rio e à sabedoria da Pedra.
Asiáticos, ticanos, judeus,
Africanos, índios,
Católicos, mussulmanos, franceses, gregos,
Irlandeses, rabinos, padres, sheiques,
Gays, heteros, pregadores,
Privilegiados, favelados, professores.
Eles ouvem. Todos eles ouvem
as palavras da Árvore.

Eles escutam a primeira e última das Árvores
Falando com a humanidade.
Vem para mim,
Aqui às margens do Rio.
E permaneça aqui comigo, às margens deste Rio.

Cada um de vocês, descendente
de um viajante, já pagou sua passagem.
Você, que me deu meu primeiro nome, você,
Tupi, Guarani, Yanomani, você
Nação Xingu, que descansou sobre mim,
Mas que então foi forçado a ganhar
A vida em empregos criados
Por outrem desesperados
Pelo ganho, famintos pelo ouro.

Você, turco, árabe, sueco,
Alemão, esquimó, escocês,
Italiano, húngaro, polonês.
Você, ashanti, yoruba, kru,
Comprou, vendeu e roubou
E acordou dentro de um pesadelo
Sem nunca ter deixado de sonhar.

Vem, se acomode junto a mim.
Eu sou a Árvore plantada junto ao Rio,
Que jamais sairá daqui.
Eu, a Pedra, o Rio, a Árvore,
Eu sou seu – sua passagem já foi paga.
Erga então seu rosto para o céu
E encare esta manhã que nasce para você.
A História e toda a dor que Ela carrega
Não pode ser desvivida, mas se encarada
Com coragem, não precisa ser vivida de novo.

Erga seus olhos para o céu e repare
Esse dia despontando só para você.
Dê asas novamente
Aos seus sonhos adormecidos.

Mulher, criança, homem,
Agarre esse dia com as mãos
E o molde na forma do seu
Mais profundo desejo. Esculpa o dia
À sua mais própria imagem e semelhança.
Erga seu espírito.
Cada nova hora que chega promete
Possibilidades infinitas para um novo começo.
Não se deixe paralisar pelo medo
Ou aprisionar eternamente
Pelo ódio e a violência.

À sua frente o horizonte se expande
Agora, abrindo espaço
Para que você caminhe passos jamais antes ousados.
Aqui, no despontar deste novo dia
Olhe com coragem
Para o alto e para além de onde estamos,
A Pedra, o Rio, a Árvore, o seu país.
Não menos ao pobre do que ao rico,
Não menos a você agora do que ao dinossauro então.

Aqui, no despontar deste novo dia,
Você deve olhar confiante para o alto e para além
E olhar também, fundo, nos olhos da sua irmã,
No rosto do seu irmão,
Do seu país,
E dizer simplesmente
Com uma esperança que já não cabe mais em si
Aquela que seria a mais banal das frases:
“Bom dia!”

(tradução de Mauro Catopodis)

Um poema às quartas

STILL I RISE

You may write me down in history
With your bitter, twisted lies,
You may trod me in the very dirt
But still, like dust, I’ll rise.

Does my sassiness upset you?
Why are you beset with gloom?
‘Cause I walk like I’ve got oil wells
Pumping in my living room.

Just like moons and like suns,
With the certainty of tides,
Just like hopes springing high,
Still I’ll rise.

Did you want to see me broken?
Bowed head and lowered eyes?
Shoulders falling down like teardrops,
Weakened by my soulful cries?

Does my haughtiness offend you?
Don’t you take it awful hard
‘Cause I laugh like I’ve got gold mines
Diggin’ in my own backyard.

You may shoot me with your words,
You may cut me with your eyes,
You may kill me with your hatefulness,
But still, like air, I’ll rise.

Does my sexiness upset you?
Does it come as a surprise
That I dance like I’ve got diamonds
At the meeting of my thighs?

Out of the huts of history’s shame
I rise
Up from a past that’s rooted in pain
I rise
I’m a black ocean, leaping and wide,
Welling and swelling I bear in the tide.

Leaving behind nights of terror and fear
I rise
Into a daybreak that’s wondrously clear
I rise
Bringing the gifts that my ancestors gave,
I am the dream and the hope of the slave.
I rise
I rise
I rise.

AINDA ASSIM, EU ME LEVANTO

Você pode me riscar da História
Com mentiras lançadas ao ar.
Pode me jogar contra o chão de terra,
Mas ainda assim, como a poeira, eu vou me levantar.

Minha presença o incomoda?
Por que meu brilho o intimida?
Porque eu caminho como quem possui
Riquezas dignas do grego Midas.

Como a lua e como o sol no céu,
Com a certeza da onda no mar,
Como a esperança emergindo na desgraça,
Assim eu vou me levantar.

Você não queria me ver quebrada?
Cabeça curvada e olhos para o chão?
Ombros caídos como as lágrimas,
Minh’alma enfraquecida pela solidão?

Meu orgulho o ofende?
Tenho certeza que sim
Porque eu rio como quem possui
Ouros escondidos em mim.

Pode me atirar palavras afiadas,
Dilacerar-me com seu olhar,
Você pode me matar em nome do ódio,
Mas ainda assim, como o ar, eu vou me levantar.

Minha sensualidade incomoda?
Será que você se pergunta
Porquê eu danço como se tivesse
Um diamante onde as coxas se juntam?

Da favela, da humilhação imposta pela cor
Eu me levanto
De um passado enraizado na dor
Eu me levanto
Sou um oceano negro, profundo na fé,
Crescendo e expandindo-se como a maré.

Deixando para trás noites de terror e atrocidade
Eu me levanto
Em direção a um novo dia de intensa claridade
Eu me levanto
Trazendo comigo o dom de meus antepassados,
Eu carrego o sonho e a esperança do homem escravizado.
E assim, eu me levanto
Eu me levanto
Eu me levanto.

(Tradução de Mauro Catopodis)

Um poema às quartas

The Love Song of J. Alfred Prufrock

S’io credesse che mia risposta fosse
A persona che mai tornasse al mondo,
Questa fiamma staria senza piu scosse.
Ma perciocche giammai di questo fondo
Non torno vivo alcun, s’i’odo il vero,
Senza tema d’infamia ti rispondo.

LET us go then, you and I,
When the evening is spread out against the sky
Like a patient etherised upon a table;
Let us go, through certain half-deserted streets,
The muttering retreats
Of restless nights in one-night cheap hotels
And sawdust restaurants with oyster-shells:
Streets that follow like a tedious argument
Of insidious intent
To lead you to an overwhelming question …
Oh, do not ask, “What is it?”
Let us go and make our visit.

In the room the women come and go
Talking of Michelangelo.

The yellow fog that rubs its back upon the window-panes,
The yellow smoke that rubs its muzzle on the window-panes
Licked its tongue into the corners of the evening,
Lingered upon the pools that stand in drains,
Let fall upon its back the soot that falls from chimneys,
Slipped by the terrace, made a sudden leap,
And seeing that it was a soft October night,
Curled once about the house, and fell asleep.

And indeed there will be time
For the yellow smoke that slides along the street,
Rubbing its back upon the window-panes;
There will be time, there will be time
To prepare a face to meet the faces that you meet;
There will be time to murder and create,
And time for all the works and days of hands
That lift and drop a question on your plate;
Time for you and time for me,
And time yet for a hundred indecisions,
And for a hundred visions and revisions,
Before the taking of a toast and tea.

In the room the women come and go
Talking of Michelangelo.

And indeed there will be time
To wonder, “Do I dare?” and, “Do I dare?”
Time to turn back and descend the stair,
With a bald spot in the middle of my hair—
[They will say: “How his hair is growing thin!”]
My morning coat, my collar mounting firmly to the chin,
My necktie rich and modest, but asserted by a simple pin—
[They will say: “But how his arms and legs are thin!”]
Do I dare
Disturb the universe?
In a minute there is time
For decisions and revisions which a minute will reverse.

For I have known them all already, known them all:—
Have known the evenings, mornings, afternoons,
I have measured out my life with coffee spoons;
I know the voices dying with a dying fall
Beneath the music from a farther room.
So how should I presume?

And I have known the eyes already, known them all—
The eyes that fix you in a formulated phrase,
And when I am formulated, sprawling on a pin,
When I am pinned and wriggling on the wall,
Then how should I begin
To spit out all the butt-ends of my days and ways?
And how should I presume?

And I have known the arms already, known them all—
Arms that are braceleted and white and bare
[But in the lamplight, downed with light brown hair!]
It is perfume from a dress
That makes me so digress?
Arms that lie along a table, or wrap about a shawl.
And should I then presume?
And how should I begin?
. . . . .
Shall I say, I have gone at dusk through narrow streets
And watched the smoke that rises from the pipes
Of lonely men in shirt-sleeves, leaning out of windows?…

I should have been a pair of ragged claws
Scuttling across the floors of silent seas.
. . . . .
And the afternoon, the evening, sleeps so peacefully!
Smoothed by long fingers,
Asleep … tired … or it malingers,
Stretched on the floor, here beside you and me.
Should I, after tea and cakes and ices,
Have the strength to force the moment to its crisis?
But though I have wept and fasted, wept and prayed,
Though I have seen my head [grown slightly bald] brought in upon a platter,
I am no prophet—and here’s no great matter;
I have seen the moment of my greatness flicker,
And I have seen the eternal Footman hold my coat, and snicker,
And in short, I was afraid.

And would it have been worth it, after all,
After the cups, the marmalade, the tea,
Among the porcelain, among some talk of you and me,
Would it have been worth while,
To have bitten off the matter with a smile,
To have squeezed the universe into a ball
To roll it toward some overwhelming question,
To say: “I am Lazarus, come from the dead,
Come back to tell you all, I shall tell you all”—
If one, settling a pillow by her head,
Should say: “That is not what I meant at all.
That is not it, at all.”

And would it have been worth it, after all,
Would it have been worth while,
After the sunsets and the dooryards and the sprinkled streets,
After the novels, after the teacups, after the skirts that trail along the floor—
And this, and so much more?—
It is impossible to say just what I mean!
But as if a magic lantern threw the nerves in patterns on a screen:
Would it have been worth while
If one, settling a pillow or throwing off a shawl,
And turning toward the window, should say:
“That is not it at all,
That is not what I meant, at all.”
. . . . .
No! I am not Prince Hamlet, nor was meant to be;
Am an attendant lord, one that will do
To swell a progress, start a scene or two,
Advise the prince; no doubt, an easy tool,
Deferential, glad to be of use,
Politic, cautious, and meticulous;
Full of high sentence, but a bit obtuse;
At times, indeed, almost ridiculous—
Almost, at times, the Fool.

I grow old … I grow old …
I shall wear the bottoms of my trousers rolled.

Shall I part my hair behind? Do I dare to eat a peach?
I shall wear white flannel trousers, and walk upon the beach.
I have heard the mermaids singing, each to each.

I do not think that they will sing to me.

I have seen them riding seaward on the waves
Combing the white hair of the waves blown back
When the wind blows the water white and black.

We have lingered in the chambers of the sea
By sea-girls wreathed with seaweed red and brown
Till human voices wake us, and we drown.

A CANÇÂO DE AMOR DE J. ALFRED PRUFROCK

S’io credesse che mia risposta fosse
A persona che mai tornasse al mondo,
Questa fiamma staria senza piu scosse.
Ma perciocche giammai di questo fondo
Non torno vivo alcun, s’i’odo il vero,
Senza tema d’infamia ti rispondo.

Dante Alighieri. Ladivina Commédia
Inferno, XXVII, 61-66 (N. do T.)

Sigamos então, tu e eu,
Enquanto o poente no céu se estende
Como um paciente anestesiado sobre a mesa;
Sigamos por certas ruas quase ermas,
Através dos sussurrantes refúgios
De noites indormidas em hotéis baratos,
Ao lado de botequins onde a serragem
Às conchas das ostras se entrelaça:
Ruas que se alongam como um tedioso argumento
Cujo insidioso intento
É atrair-te a uma angustiante questão . . .
Oh, não perguntes: “Qual?”
Sigamos a cumprir nossa visita.

No saguão as mulheres vêm e vão
A falar de Miguel Ângelo.

A fulva neblina que roça na vidraça suas espáduas,
A fumaça amarela que na vidraça seu focinho esfrega
E cuja língua resvala nas esquinas do crepúsculo,
Pousou sobre as poças aninhadas na sarjeta,
Deixou cair sobre seu dorso a fuligem das chaminés,
Deslizou furtiva no terraço, um repentino salto alçou,
E ao perceber que era uma tenra noite de outubro,
Enrodilhou-se ao redor da casa e adormeceu.

E na verdade tempo haver á
Para que ao longo das ruas flua a parda fumaça,
Roçando suas espáduas na vidraça;
Tempo haverá, tempo haverá
Para moldar um rosto com que enfrentar
Os rostos que encontrares;
Tempo para matar e criar,
E tempo para todos os trabalhos e os dias em que mãos
Sobre teu prato erguem, mas depois deixam cair uma questão;
Tempo para ti e tempo para mim,
E tempo ainda para uma centena de indecisões,
E uma centena de visões e revisões,
Antes do chá com torradas.

No saguão as mulheres vêm e vão
A falar de Miguel Ângelo.
E na verdade tempo haverá
Para dar rédeas à imaginação. “Ousarei” E . . “Ousarei?”
Tempo para voltar e descer os degraus,
Com uma calva entreaberta em meus cabelos
(Dirão eles: “Como andam ralos seus cabelos!”)
– Meu fraque, meu colarinho a empinar-me com firmeza o
queixo,
Minha soberba e modesta gravata, mas que um singelo alfinete
apruma
(Dirão eles: “Mas como estão finos seus braços e pernas! “)
– Ousarei
Perturbar o universo?
Em um minuto apenas há tempo
Para decisões e revisões que um minuto revoga.

Pois já conheci a todos, a todos conheci
– Sei dos crepúsculos, das manhãs, das tardes,
Medi minha vida em colherinhas de café;
Percebo vozes que fenecem com uma agonia de outono
Sob a música de um quarto longínquo.
Como então me atreveria?

E já conheci os olhos, a todos conheci
– Os olhos que te fixam na fórmula de uma frase;
Mas se a fórmulas me confino, gingando sobre um alfinete,
Ou se alfinetado me sinto a colear rente à parede,
Como então começaria eu a cuspir
Todo o bagaço de meus dias e caminhos?
E como iria atrever-me?

E já conheci também os braços, a todos conheci
– Alvos e desnudos braços ou de braceletes anelados
(Mas à luz de uma lâmpada, lânguidos se quedam
Com sua leve penugem castanha!)
Será o perfume de um vestido
Que me faz divagar tanto?
Braços que sobre a mesa repousam, ou num xale se enredam.
E ainda assim me atreveria?
E como o iniciaria?

…….

Diria eu que muito caminhei sob a penumbra das vielas
E vi a fumaça a desprender-se dos cachimbos
De homens solitários em mangas de camisa, à janela
debruçados?

Eu teria sido um par de espedaçadas garras
A esgueirar-me pelo fundo de silentes mares.

…….

E a tarde e o crepúsculo tão .docemente adormecem!
Por longos dedos acariciados,
Entorpecidos . . . exangues . . . ou a fingir-se de enfermos,
Lá no fundo estirados, aqui, ao nosso lado.
Após o chá, os biscoitos, os sorvetes,
Teria eu forças para enervar o instante e induzi-lo à sua crise?
Embora já tenha chorado e jejuado, chorado e rezado,
Embora já tenha visto minha cabeça (a calva mais cavada)
servida numa travessa,
Não sou profeta – mas isso pouco importa;
Percebi quando titubeou minha grandeza,
E vi o eterno Lacaio a reprimir o riso, tendo nas mãos meu
sobretudo.
Enfim, tive medo.

E valeria a pena, afinal,
Após as chávenas, a geléia, o chá,
Entre porcelanas e algumas palavras que disseste,
Teria valido a pena
Cortar o assunto com um sorriso,
Comprimir todo o universo numa bola
E arremessá-la ao vértice de uma suprema indagação,
Dizer: “Sou Lázaro, venho de entre os mortos,
Retorno para tudo vos contar, tudo vos contarei.”
– Se alguém, ao colocar sob a cabeça um travesseiro,
Dissesse: “Não é absolutamente isso o que quis dizer
Não é nada disso, em absoluto.”

E valeria a pena, afinal,
Teria valido a pena,
Após os poentes, as ruas e os quintais polvilhados de rocio,
Após as novelas, as chávenas de chá, após
O arrastar das saias no assoalho
– Tudo isso, e tanto mais ainda? –
Impossível exprimir exatamente o que penso!
Mas se uma lanterna mágica projetasse
Na tela os nervos em retalhos . . .
Teria valido a pena,
Se alguém, ao colocar um travesseiro ou ao tirar seu xale às
pressas,
E ao voltar em direção à janela, dissesse:
“Não é absolutamente isso,
Não é isso o que quis dizer, em absoluto.”

Não! Não sou o Príncipe Hamlet, nem pretendi sê-lo.
Sou um lorde assistente, o que tudo fará
Por ver surgir algum progresso, iniciar uma ou duas cenas,
Aconselhar o príncipe; enfim, um instrumento de fácil
manuseio,
Respeitoso, contente de ser útil,
Político, prudente e meticuloso;
Cheio de máximas e aforismos, mas algo obtuso;
As vezes, de fato, quase ridículo
Quase o Idiota, às vezes.

Envelheci . . . envelheci . . .
Andarei com os fundilhos das calças amarrotados.

Repartirei ao meio meus cabelos? Ousarei comer um
pêssego?
Vestirei brancas calças de flanela, e pelas praias andarei.
Ouvi cantar as sereias, umas para as outras.

Não creio que um dia elas cantem para mim.

Vi-as cavalgando rumo ao largo,
A pentear as brancas crinas das ondas que refluem
Quando o vento um claro-escuro abre nas águas.

Tardamos nas câmaras do mar
Junto às ondinas com sua grinalda de algas rubras e castanhas
Até sermos acordados por vozes humanas. E nos afogarmos.

(tradução: Ivan Junqueira)