Por quem os sinos dobram (jun/2009 a dez/2010)

Este blog está encerrando oficialmente suas atividades.

Obrigado àqueles que me acompanharam nesse um ano e pouquinho de blogagem.

Quem sabe um dia eu abra outro blog, com outro formato, outros objetivos.

Abraços.

Comparando

Sumido da blogosfera

Estou meio sumido. Nem o poema da última quarta-feira entro. Pois é. Excesso de coisas para ler e fazer, pouco tempo. Enfim.

De tudo o que li nessa semana, uma frase marca. Ei-la:

“Leonardo (Boff) lembra logo no primeiro parágrafo de um projeto em que trabalhamos juntos, o do livro “Brasil Nunca Mais”, nos tempos em que escrever e editar textos sobre o que estava acontecendo no país implicava em correr risco de vida. Quem faz belos discursos hoje sobre as “ameaças à liberdade de expressão e em defesa da democracia” hoje não viveu aquele tempo de trevas ou não sabe do que está falando. Ou está querendo enganar alguém, achando que todo mundo é bobo e esquecido.”

Pois é. Chega dessa mumunha pseudo-libertária que a mídia mais reacionária e conservadora, mais tacanha e golpista (sim, golpista) tenta enfiar goela abaixo nos eleitores do Tiririca. Chega.

Ah, quem escreveu a frase foi o Ricardo Kotcho. O resto pode ser lido aqui.

Primeiro passo na UCL

Então vamos documentar a caminhada do Tottenham Hotspur na UCL.

Primeiro passo foi dado: bom empate contra o forte Werder Bremen fora de casa.

Enjoy!


Werder Bremen v Tottenham Hotspur
Carregado por evolspeltz. – Mais videos de esportes profissionais, universitários e clássicos

Um poema às quartas

Belo Belo

Belo belo belo,
Tenho tudo quanto quero.

Tenho o fogo de constelações extintas há milênios.
E o risco brevíssimo — que foi? passou — de tantas estrelas cadentes.

A aurora apaga-se,
E eu guardo as mais puras lágrimas da aurora.

O dia vem, e dia adentro
Continuo a possuir o segredo grande da noite.

Belo belo belo,
Tenho tudo quanto quero.

Não quero o êxtase nem os tormentos.
Não quero o que a terra só dá com trabalho.

As dádivas dos anjos são inaproveitáveis:
Os anjos não compreendem os homens.

Não quero amar,
Não quero ser amado.
Não quero combater,
Não quero ser soldado.

— Quero a delícia de poder sentir as coisas mais simples.

A voz. Apenas a voz

Sem ornamentos. Sem enfeites. Apenas a voz.

Mas em 1990 dois garotos desconhecidos pegara a voz e puseram uma classuda batida a lá Soul 2 Soul (o que de melhor já foi feito em matéria de dance e r&b) e fizeram essa versão. Desta vez não apenas a voz. Mas ainda assim uma canção poderosa.

Deus e as eleições

Um poema às quartas

Le cimetière marin

Ce toit tranquille, où marchent des colombes,
Entre les pins palpite, entre les tombes;
Midi le juste y compose de feux
La mer, la mer, toujours recommencee
O récompense après une pensée
Qu’un long regard sur le calme des dieux!

Quel pur travail de fins éclairs consume
Maint diamant d’imperceptible écume,
Et quelle paix semble se concevoir!
Quand sur l’abîme un soleil se repose,
Ouvrages purs d’une éternelle cause,
Le temps scintille et le songe est savoir.

Stable trésor, temple simple à Minerve,
Masse de calme, et visible réserve,
Eau sourcilleuse, Oeil qui gardes en toi
Tant de sommeil sous une voile de flamme,
O mon silence!… Édifice dans l’ame,
Mais comble d’or aux mille tuiles, Toit!

Temple du Temps, qu’un seul soupir résume,
À ce point pur je monte et m’accoutume,
Tout entouré de mon regard marin;
Et comme aux dieux mon offrande suprême,
La scintillation sereine sème
Sur l’altitude un dédain souverain.

Comme le fruit se fond en jouissance,
Comme en délice il change son absence
Dans une bouche où sa forme se meurt,
Je hume ici ma future fumée,
Et le ciel chante à l’âme consumée
Le changement des rives en rumeur.

Beau ciel, vrai ciel, regarde-moi qui change!
Après tant d’orgueil, après tant d’étrange
Oisiveté, mais pleine de pouvoir,
Je m’abandonne à ce brillant espace,
Sur les maisons des morts mon ombre passe
Qui m’apprivoise à son frêle mouvoir.

L’âme exposée aux torches du solstice,
Je te soutiens, admirable justice
De la lumière aux armes sans pitié!
Je te tends pure à ta place première,
Regarde-toi!… Mais rendre la lumière
Suppose d’ombre une morne moitié.

O pour moi seul, à moi seul, en moi-même,
Auprès d’un coeur, aux sources du poème,
Entre le vide et l’événement pur,
J’attends l’écho de ma grandeur interne,
Amère, sombre, et sonore citerne,
Sonnant dans l’âme un creux toujours futur!

Sais-tu, fausse captive des feuillages,
Golfe mangeur de ces maigres grillages,
Sur mes yeux clos, secrets éblouissants,
Quel corps me traîne à sa fin paresseuse,
Quel front l’attire à cette terre osseuse?
Une étincelle y pense à mes absents.

Fermé, sacré, plein d’un feu sans matière,
Fragment terrestre offert à la lumière,
Ce lieu me plaît, dominé de flambeaux,
Composé d’or, de pierre et d’arbres sombres,
Où tant de marbre est tremblant sur tant d’ombres;
La mer fidèle y dort sur mes tombeaux!

Chienne splendide, écarte l’idolâtre!
Quand solitaire au sourire de pâtre,
Je pais longtemps, moutons mystérieux,
Le blanc troupeau de mes tranquilles tombes,
Éloignes-en les prudentes colombes,
Les songes vains, les anges curieux!

Ici venu, l’avenir est paresse.
L’insecte net gratte la sécheresse;
Tout est brûlé, défait, reçu dans l’air
A je ne sais quelle sévère essence…
La vie est vaste, étant ivre d’absence,
Et l’amertume est douce, et l’esprit clair.

Les morts cachés sont bien dans cette terre
Qui les réchauffe et sèche leur mystère.
Midi là-haut, Midi sans mouvement
En soi se pense et convient à soi-même
Tête complète et parfait diadème,
Je suis en toi le secret changement.

Tu n’as que moi pour contenir tes craintes!
Mes repentirs, mes doutes, mes contraintes
Sont le défaut de ton grand diamant!…
Mais dans leur nuit toute lourde de marbres,
Un peuple vague aux racines des arbres
A pris déjà ton parti lentement.

Ils ont fondu dans une absence épaisse,
L’argile rouge a bu la blanche espèce,
Le don de vivre a passé dans les fleurs!
Où sont des morts les phrases familières,
L’art personnel, les âmes singulières?
La larve file où se formaient les pleurs.

Les cris aigus des filles chatouillées,
Les yeux, les dents, les paupières mouillées,
Le sein charmant qui joue avec le feu,
Le sang qui brille aux lèvres qui se rendent,
Les derniers dons, les doigts qui les défendent,
Tout va sous terre et rentre dans le jeu!

Et vous, grande âme, espérez-vous un songe
Qui n’aura plus ces couleurs de mensonge
Qu’aux yeux de chair l’onde et l’or font ici?
Chanterez-vous quand serez vaporeuse?
Allez! Tout fuit! Ma présence est poreuse,
La sainte impatience meurt aussi!

Maigre immortalité noire et dorée,
Consolatrice affreusement laurée,
Qui de la mort fais un sein maternel,
Le beau mensonge et la pieuse ruse!
Qui ne connaît, et qui ne les refuse,
Ce crâne vide et ce rire éternel!

Pères profonds, têtes inhabitées,
Qui sous le poids de tant de pelletées,
Êtes la terre et confondez nos pas,
Le vrai rongeur, le ver irréfutable
N’est point pour vous qui dormez sous la table,
Il vit de vie, il ne me quitte pas!

Amour, peut-être, ou de moi-même haine?
Sa dent secrète est de moi si prochaine
Que tous les noms lui peuvent convenir!
Qu’importe! Il voit, il veut, il songe, il touche!
Ma chair lui plaît, et jusque sur ma couche,
À ce vivant je vis d’appartenir!

Zénon! Cruel Zénon! Zénon d’Êlée!
M’as-tu percé de cette flèche ailée
Qui vibre, vole, et qui ne vole pas!
Le son m’enfante et la flèche me tue!
Ah! le soleil… Quelle ombre de tortue
Pour l’âme, Achille immobile à grands pas!

Non, non!… Debout! Dans l’ère successive!
Brisez, mon corps, cette forme pensive!
Buvez, mon sein, la naissance du vent!
Une fraîcheur, de la mer exhalée,
Me rend mon âme… O puissance salée!
Courons à l’onde en rejaillir vivant.

Oui! grande mer de delires douée,
Peau de panthère et chlamyde trouée,
De mille et mille idoles du soleil,
Hydre absolue, ivre de ta chair bleue,
Qui te remords l’étincelante queue
Dans un tumulte au silence pareil

Le vent se lève!… il faut tenter de vivre!
L’air immense ouvre et referme mon livre,
La vague en poudre ose jaillir des rocs!
Envolez-vous, pages tout éblouies!
Rompez, vagues! Rompez d’eaux rejouies
Ce toit tranquille où picoraient des focs!

O Cemitério Marinho
Esse teto tranqüilo, onde andam pombas,
Palpita entre pinheiros, entre túmulos.
O meio-dia justo nele incende
O mar, o mar recomeçando sempre.
Oh, recompensa, após um pensamento,
Um longo olhar sobre a calma dos deuses!

Que lavor puro de brilhos consome
Tanto diamante de indistinta espuma
E quanta paz parece conceber-se!
Quando repousa sobre o abismo um sol,
Límpidas obras de uma eterna causa
Fulge oTempo e o Sonho é sabedoria.

Tesouro estável, templo de Minerva,
Massa de calma e nítida reserva,
Água franzida, Olho que em ti escondes
Tanto de sono sob um véu de chama,
-Ó meu silêncio!… Um edifício na alma,
Cume dourado de mil, telhas, Teto!

Templo do Templo, que um suspiro exprime,
Subo a este ponto puro e me acostumo,
Todo envolto por meu olhar marinho.
E como aos deuses dádiva suprema,
O resplendor solar sereno esparze
Na altitude um desprezo soberano.

Como em prazer o fruto se desfaz,
Como em delícia muda sua ausência
Na boca onde perece sua forma,
Aqui aspiro meu futuro fumo,
Quando o céu canta à alma consumida
A mudança das margens em rumor.

Belo céu, vero céu, vê como eu mudo!
Depois de tanto orgulho e tanta estranha
Ociosidade – cheia de poder –
Eu me abandono a esse brilhante espaço,
Por sobre as tumbas minha sombra passa
E a seu frágil mover-se me habitua.

A alma expondo-se às tochas do solstício,
Eu te afronto, magnífica justiça
Da luz, da luz armada sem piedade!
E te devolvo pura à tua origem:
Contempla-te!… Mas devolver a luz
Supõe de sombra outra metade morna.

Oh, para mim, somente a mim, em mim,
Junto ao peito, nas fontes do poema,
Entre o vazio e o puro acontecer,
De minha interna grandeza o eco espero,
Sombria, amarga e sonora cisterna
– Côncavo som, futuro, sempre, na alma.

Sabes tu, prisioneiro das folhagens,
Golfo roedor de tão finos gradis,
Claros segredos para os olhos cegos
Que corpo a um fim ocioso me compele,
Que fronte o atrai a tal rincão de ossadas?
Um lampejo aqui pensa em meus ausentes.

Sacro, encerrando um fogo sem matéria,
Pouca de terra oferecida à luz,
Prezo este sítio, que dominam tochas,
Composto de ouro, pedras e ciprestes,
Onde mármores tremem sobre sombras.
O mar lá dorme, fiel, sobre meus túmulos.

Cadela esplêndida, afugenta o idólatra!
Quando, sorriso de pastor, sozinho
Apascento carneiros misteriosos
– Branco rebanho de tranqüilos túmulos –
Afasta dele as pombas temerosas
Os sonhos vãos, os anjos indiscretos.

Aqui vindo, o futuro é indolência.
Nítido inseto escarva a sequidão;
Tudo queimado está desfeito e no ar
Se perde em não sei que severa essência,
Faz-se a amargura doce e claro o espírito.

Os mortos estão bem, sob esta terra
Que os aquece e resseca seu mistério.
O meio-dia no alto, o meio-dia
Quedo se pensa em si e a si convém.
Fronte completa e límpido diadema,
Eu sou em ti recôndita mudança!

Eu, somente eu, contenho os teus temores!
Meus pesares, limitações e dúvidas
São a falha de teu grande diamante…
Em sua noite grávida de mármores,
Entanto, um povo errante entre as raízes
Tomou já teu partido, lentamente.

Dissolveu-se na mais espessa ausência;
Bebeu vermelho barro a branca espécie;
Passou às flores o dom de viver.
Dos mortos, onde as frases familiares,
A arte pessoal, as almas singulares?
Tece a larva onde lágrimas nasciam.

O riso agudo de afagadas jovens,
Olhos e dentes, pálpebras molhadas,
O seio ousado desafiando o fogo,
Sangue a brilhar nos lábios que se rendem,
Últímos dons e dedos que os defendem
– Tudo se enterra e ao jogo outra vez volta.

E tu, grande alma, acaso um sonho esperas,
Despido, então, das cores de mentira
Que a estes meus olhos a onda e o ouro mostram?
Cantarás, quando fores vaporosa?
Tudo flui! Porosa é minha presença;
A sagrada impaciência também morre.

Magra imortalidade negra e de ouro,
Consoladora com horror laureada,
Que seio maternal fazes da morte
– O belo engano, a astúcia mais piedosa!
Quem não conhece e quem não repudia
Esse crânio vazio, o riso eterno?

Pais profundos, cabeças desertadas,
Que sob o peso de tantas pàzadas
Terra sois, confundindo os nossos passos!
O verdadeiro verme, irrefutável,
Não para vós existe, sob a lousa
Ele de vida vive e não me deixa.

Amor, talvez? Talvez ódio a mim mesmo?
Seu dente oculto está de mim tão próximo
Que qualquer nome, acaso, lhe convém.
Que importa!… Ele vê, quer, sonha, ele toca:
Minha carne lhe agrada, e até no leito
Vivo de pertencer a este vivente.

Zenão, cruel! Zenão, Zenão de Eléia!
Feriste-me com tua flecha alada,
Que vibra, voa e que não voa nunca.
O som engendra-me e a flecha me mata!
O sol… Ah, que sombra de tartaruga
Para a alma, Aquiles quedo e tão ligeiro!

Não, não!… De pé! No instante sucessivo!
Rompe meu corpo, a forma pensativa!
Bebe meu seio, o vento que renasce!
Esta frescura a exalar-se do mar
A alma devolve-me… Ó, poder salgado!
Corramos à onda para reviver!

Sim, grande mar dotado de delírios,
Pele mosqueada, clâmide furada
Por incontáveis ídolos do sol,
Hidra absoluta, ébria de carne azul,
Que te mordes a fulgurante cauda
Num tumulto ao silêncio parecido,

Ergue-se o vento! Há que tentar viver!
O sopro imenso abre e fecha meu livro,
A vaga em pó saltar ousa das rochas!
Voai páginas claras, deslumbradas!
Rompei vagas, rompei contentes o
Teto tranqüilo, onde bicavam velas!

Trad. de Darcy Damasceno e Roberto AIvim Confia

Quem ousa, faz

O ano (futebolístico) finalmente começou para o Tottenham Hotspur. Depois de dar um susto na sua torcida, ratificou a passagem para a fase de grupos da Uefa Champions League com uma categórica vitória de 4 x 0 nos Young Boys da Suíça e com isso puseram suas mãos sobre um bilhete premiado de £ 30 milhões, que é o aumento de faturamento provocado pela participação no torneio de clubes mais rico do mundo.

Daniel Levy, que de bobo não tem nada, se recusou a abrir a carteira antes da confirmação da vaga. E, pensando bem, para que abrí-la mesmo? Afinal, o Tottenham gasta somas vultosas de dinheiro a várias temporadas, sempre com o objetivo de qualificar o elenco para entrar no clubinho dos que jogam a UCL. Depois de torrar altas somas com Modric, Gomes, Corluka, Bentley, Palacios, Woodgate, Defoe, Bassong, Crouch, Pavlyuchenco e vários outros, o clube consolidou-se como um dos mais fortes elencos da Inglaterra. E mesmo assim o Levy protagonizou algumas das mais inteligentes movimentações nessa janela de transferências. Trouxe Pletikosa, goleiro croata do Spartak Moscou, para cobrir as eventuais ausências do Gomes (contar com Cudicini não dá), Gallas, sem custo de contratação algum, para reforçar a defesa e Van der Vart, por apenas £ 8 milhões, numa transação de última hora.

E é bom mesmo reforçar o elenco. Pois a concorrência pelos quatro primeiros postos no campeonato inglês será acirrada. Se Chelsea e Manchester United parecem disputar um campeonatinho particular, no qual ambos os clubes se revezam na primeira posição (tem sido assim desde 2006), as duas últimas vagas será brigada por Tottenham, Liverpool (que dificilmente conseguirá ser tão ruim quanto foi na temporada anterior), Manchester City (com uma hiper-ultra-mega injeção de dinheiro vindo dos poços de petróleo do Golfo Pérsico) e Arsenal, sempre comedido nas transferências e sempre contando com a astúcia do Arséne Wenger.

O quanto irá durar essa aventura européia dos Spurs é difícil saber. Até pelo grupo complicado no qual caíram. Se a Inter-it parece ter garantida a vaga para a próxima fase, os Spurs terão uma luta dificílima contra o Werder Bremen.

Mas o sonho, acalentado desde tanto tempo, e que quase se concretizou em 2006, quando uma diarréia coletiva tirou meio time titular e baqueou a outra metade na última partida da temporada (perderam o jogo e a vaga para os arquirrivais Arsenal), se concretizou. Resta saber se Harry Redknapp, um técnico “boleiro”, que sabe motivar e tirar o melhor de seu elenco mas não é exatamente um gênio tático, tem em suas mãos uma máquina mais potente que sua capacidade de pilotá-la.

Thank God it’s Friday – Alt-Bamberg Dunkel

Às vezes, ao olhar despretensiosamente para as gôndolas do supermercado, acha-se alguma novidade da qual sequer havia-se ouvido falar. Entre essas coisas despretensiosas há cervejas bastante interessantes e a um preço muito bom. Outras vezes a cerveja não é lá algo inesquecível e marcante, mas vale a pena pelo preço e pela descoberta de mais uma novidade.

Pois vagando pelo Supermercado Záffari topei com uma série de cervejas que nunca ouvira falar antes: Kaiserdom. Havia pilsens e weizens, que não me chamaram tanto a atenção. Mas havia uma dunkel cujo belo rótulo convidava a prová-la. Era a Kaiserdom Alt-Bamberg Dunkel.

Levei para casa e provei a novidade recém descoberta. Se o preço, por se tratar de uma importada alemã, compensava, a cerveja por si não se destacou. Boa cerveja, sim, mas nada além do que conseguimos no Brasil na mesma faixa de preço. A cerveja é bonita, bem escura e com boa formação de espuma, bege e cremosa. No paladar e no aroma o tostado do malte característico de uma dunkel. A cerveja conta com 4,7º de álcool.

Nada marcante. Boa apenas.

Um poema às quartas

Über die Verführung von Engeln

Engel verführt man gar nicht oder schnell.
Verzieh ihn einfach in den Hauseingang
Steck ihm die Zunge in den Mund und lang
Ihm untern Rock, bis er sich naß macht, stell
Ihn das Gesicht zur Wand, heb ihm den Rock
Und fick ihn. Stöhnt er irgendwie beklommen
Dann halt ihn fest und laß ihn zweimal kommen
Sonst hat er dir am Ende einen Schock.

Ermahn ihn, daß er gut den Hintern schwenkt
Heiß ihn dir ruhig an die Hoden fassen
Sag ihm, er darf sich furchtlos fallen lassen
Dieweil er zwischen Erd und Himmel hängt —

Doch schau ihm nicht beim Ficken ins Gesicht
Und seine Flügel, Mensch, zerdrück sie nicht.

DA SEDUÇÃO DOS ANJOS

Anjos seduzem-se: nunca ou a matar.
Puxa-o só para dentro de casa e mete –
– Lhe a língua na boca e os dedos sem frete
Por baixo da saia até se molhar.

Vira-o contra a parede, ergue-lhe a saia
E fode-o. Se gemer, algo crispado
Segura-o bem, fá-lo vir-se em dobrado
P’ra que do choque no fim te não caia.

Exorta-o a que agite bem o cu
Manda-o tocar-te os guizos atrevido
Diz que ousar na queda lhe é permitido

Desde que entre o céu e a terra flutue –
Mas não o olhes na cara enquanto fodes
E as asas, rapaz, não lhas amarrotes.

(Tradução de Aires Graça)

Um poema às quartas

Boi Morto

Como em turvas águas de enchente,
Me sinto a meio submergido
Entre destroços do presente
Divido, subdividido,
Onde rola, enorme, o boi morto,

Boi morto, boi morto, boi morto.

Árvore da paisagem calma,
Convosco – altas tão marginais!
Fica a alma, a atônita alma,
Atônita para jamais.
Que o corpo, esse vai com o boi morto,

Boi morto, boi morto, boi morto.

Boi morto, boi desconhecido,
Boi espantosamente, boi
Morto, sem forma ou sentido
Ou significado. O que foi
Ninguém sabe. Agora é boi morto,

Boi morto, boi morto, boi morto.

Os Deuses no Exílio

O poeta no exílio, Heinrich Heine, produziu uma interessantíssima obra em prosa, cuja classificação é tão difícil quanto é saborosa sua leitura.

Tem pretensão ensaística, sabor romanesco, humor e ironia. Basicamente, trata da expulsão dos deuses olímpicos da Europa com o triunfo do cristianismo. O substrato sério do  texto (que foi publicado em duas versões, uma em francês, onde vivia o poeta, e outra em alemão, cuja publicação demorou por causa da severa censura que Heine recebia em sua terra por causa de suas posições políticas) conta como os deuses foram incorporados no folclore europeu, transmutados em fantasmas, gênios e demônios, opostos à religião cristã. Mas a forma como é narrada a passagem da religião pagã até sua incorporação pelo cristianismo é maravilhosa.

Na versão francesa, mais longa, o autor narra o episódio do acadêmico que busca escrever as “Magnificências do Cristianismo”, uma obra apologética que saiu da pena diretamente para a fogueira por força de um autor que de tão zeloso por rebater qualquer argumento contra suas palavras estuda tão a fundo o lado oposto da arena intelectual que passa a se convencer de sua correção e, por conseguinte, rejeita sua portentosa obra.

As lendas sobre Baco, Mercúrio, Júpiter e Apolo, emolduradas por episódios referentes às fontes que contaram ao autor as lendas, aparecem em ambas as versões. Uma versão da lenda de Venus e Tannhauser está apenas na versão francesa.

O livrinho, com as duas versões, mais o poema “Os Deuses da Grécia” e mais um ensaio crítico para cada uma das versões, é uma delícia de ser lido. Cada texto de Heine termina-se em uma sentada. O que espanta o leitor não é a obra. É o preço. Um livrequinho custa trinta e oito paus. O pessoal da Iluminuras perdeu o senso de realidade.

Plebiscito Pelo Limite Da Terra

PLEBISCITO PELO LIMITE DA TERRA

Vivem hoje na zona rural brasileira cerca de 30 milhões de pessoas, pouco mais de 16% da população do país. O Brasil apresenta um dos maiores índices de concentração fundiária do mundo: quase 50% das propriedades rurais têm menos de 10 ha

por Frei Betto

Entre 1 e 7 de setembro o Fórum Nacional da Reforma Agrária e Justiça no Campo promoverá, em todo o Brasil, o plebiscito pelo limite da propriedade rural. Mais de 50 entidades que integram o Fórum farão da Semana da Pátria e do Grito dos Excluídos, celebrado todo 7 de setembro, um momento de clamor pela reforma fundiária em nosso país.

Vivem hoje na zona rural brasileira cerca de 30 milhões de pessoas, pouco mais de 16% da população do país. O Brasil apresenta um dos maiores índices de concentração fundiária do mundo: quase 50% das propriedades rurais têm menos de 10 ha (hectares) e ocupam apenas 2,36% da área do país. E menos de 1% das propriedades rurais (46.911) têm área acima de 1 mil ha cada e ocupam 44% do território (IBGE 2006).

As propriedades com mais de 2.500 ha são apenas 15.012 e ocupam 98,5 milhões de ha: 28 milhões de hectares a mais do que quase 4,5 milhões de propriedades rurais com menos de 100 ha.

Diante deste quadro de grave desigualdade, não se pode admitir que imensas propriedades rurais possam pertencer a um único dono, impedindo o acesso democrático à terra, que é um bem natural, coletivo, porém limitado.

O objetivo do plebiscito é demonstrar ao Congresso Nacional que o povo brasileiro deseja que se inclua na Constituição um novo inciso limitando a propriedade da terra – princípio adotado por vários países capitalistas – a 35 módulos fiscais. Áreas acima disso seriam incorporadas ao patrimônio público e destinadas à reforma agrária.

O módulo fiscal serve de parâmetro para classificar o tamanho de uma propriedade rural, segundo a lei 8.629 de 25/02/93. Um módulo fiscal pode variar de 5 a 110 ha, dependendo do município e das condições de solo, relevo, acesso etc.. É considerada pequena propriedade o imóvel com o máximo de quatro módulos fiscais; média, 15; e grande, acima de 15 módulos fiscais.

Um limite de 35 módulos fiscais equivale a uma área entre 175 ha (caso de imóveis próximos a capitais) e 3.500 ha (como na região amazônica). Apenas 50 mil entre as cinco milhões de propriedades rurais existentes no Brasil se enquadram neste limite. Ou seja, 4,950 milhões de propriedades têm menos de 35 módulos fiscais.

O tema foi enfatizado pela Campanha da Fraternidade 2010, promovida pela CNBB (Conferência Nacional dos Bispos do Brasil). Todos os dados indicam que a concentração fundiária expulsa famílias do campo, multiplica o número de favelas e a violência nos centros urbanos. Mais de 11 milhões de famílias vivem, hoje, em favelas, cortiços ou áreas de risco.

Nos últimos 25 anos, 1.546 trabalhadores rurais foram assassinados no Brasil; 422 presos; 2.709 famílias expulsas de suas terras; 13.815 famílias despejadas; e 92.290 famílias envolvidas em conflitos por terra! Foram registradas ainda 2.438 ocorrências de trabalho escravo, com 163 mil trabalhadores escravizados.

Desde 1993, o Grupo Móvel do Ministério do Trabalho libertou 33.789 escravos. De 1.163 ocorrências de assassinatos, apenas 85 foram a julgamento, com a condenação de 20 mandantes e 71 executores. Dos mandantes, somente um se encontra preso, Vitalmiro Bastos de Moura, o Bida, um dos mandantes da eliminação da irmã Dorothy Stang, em 2005.

Tanto o plebiscito quanto o abaixo-assinado visam a aprovar a proposta de emenda constitucional (PEC 438) que determina o confisco de propriedades onde se pratica trabalho escravo, bem como limites à propriedade rural. As propriedades confiscadas seriam destinadas à reforma agrária.

Embora o lobby do latifúndio apregoe as “maravilhas” do agronegócio, quase todo voltado à exportação e não ao mercado interno, a maior parte dos alimentos da mesa do brasileiro provém da agricultura familiar. Ela é responsável por toda a produção de verduras; 87% da mandioca; 70% do feijão; 59% dos suínos; 58% do leite; 50% das aves; 46% do milho; 38% do café; 21% do trigo.

A pequena propriedade rural emprega 74,4% das pessoas que trabalham no campo. O agronegócio, apenas 25,6%. Enquanto a pequena propriedade ocupa 15 pessoas por cada 100 ha, o agronegócio, que dispõe de tecnologia avançada, somente 1,7 pessoas.

Frei Betto é escritor, autor de “Diário de Fernando – nos cárceres da ditadura militar brasileira” (Rocco), entre outros livros. http://www.freibetto.org -Twitter:@freibetto

*Este artigo foi publicado na edição de 13 de agosto de 2010 do Correio Braziliense, na editoria Opinião, pág. 17

http://www.limitedaterra.org.br/index.php

A Paróquia da Trindade (Igreja Anglicana) oferecerá seu espaço, entre os dias 1-7 de setembro, para o Plebiscito pelo Limite da Propriedade da Terra. Participe assinando o abaixo assinado.

Endereço

Praça Olavo Bilac, nº 63. Campos Elíseos. CEP 01201-050. São Paulo-SP Tel/Fax: 11- 36678161
Próximo a Estação Metrô Marechal / início da Av.Angélica
Estacionamentos: Praça Olavo Bilac e na Rua Pirineus.

http://trindade.org/drupal/

Um poema às quartas

A Morte do Leiteiro

Há pouco leite no país
é preciso entregá-lo cedo.
Há muita sede no país,
é preciso entregá-lo cedo.
Há no país uma legenda,
que ladrão se mata com tiro.

Então o moço que é leiteiro
de madrugada com sua lata
sai correndo e distribuindo
leite bom para gente ruim.
Sua lata, suas garrafas,
seus sapatos de borracha
vão dizendo aos homens no sono
que alguém acordou cedinho
e veio do último subúrbio
trazer o leite mais frio
e mais alvo da melhor vaca
para todos criarem força
na luta brava da cidade.

Na mão a garrafa branca
não tem tempo de dizer
as coisas que lhe atribuo
nem o moço leiteiro ignaro.
morador na Rua Namur,
empregado no entreposto
Com 21 anos de idade,
sabe lá o que seja impulso
de humana compreensão.
E já que tem pressa, o corpo
vai deixando à beira das casas
uma pequena mercadoria.

E como a porta dos fundos
também escondesse gente
que aspira ao pouco de leite
disponível em nosso tempo,
avancemos por esse beco,
peguemos o corredor,
depositemos o litro…
Sem fazer barulho, é claro,
que barulho nada resolve.

Meu leiteiro tão sutil
de passo maneiro e leve,
antes desliza que marcha.
É certo que algum rumor
sempre se faz: passo errado,
vaso de flor no caminho,
cão latindo por princípio,
ou um gato quizilento.
E há sempre um senhor que acorda,
resmunga e torna a dormir.

Mas este entrou em pânico
(ladrões infestam o bairro),
não quis saber de mais nada.
O revólver da gaveta
saltou para sua mão.
Ladrão? se pega com tiro.
Os tiros na madrugada
liquidaram meu leiteiro.
Se era noivo, se era virgem,
se era alegre, se era bom,
não sei,
é tarde para saber.

Mas o homem perdeu o sono
de todo, e foge pra rua.
Meu Deus, matei um inocente.
Bala que mata gatuno
também serve pra furtar
a vida de nosso irmão.
Quem quiser que chame médico,
polícia não bota a mão
neste filho de meu pai.
Está salva a propriedade.
A noite geral prossegue,
a manhã custa a chegar,
mas o leiteiro
estatelado, ao relento,
perdeu a pressa que tinha.

Da garrafa estilhaçada.
no ladrilho já sereno
escorre uma coisa espessa
que é leite, sangue… não sei
Por entre objetos confusos,
mal redimidos da noite,
duas cores se procuram,
suavemente se tocam,
amorosamente se enlaçam,
formando um terceiro tom
a que chamamos aurora.